BALADES EN BRETAGNE

Balade en Bretagne – J3 / J4 – Perros- Guirec et l’île aux oiseaux + Passage à St-Brieuc

Coucou.

Voici la suite de notre balade en Bretagne !

Après Huelgoat, direction Perros-Guirec et la côte de granit rose !
En arrivant en ville, nous avons réservé un bateau à l’Office du tourisme pour visiter l’île aux oiseaux le lendemain.

Par chance la météo s’est maintenue. Il a surtout plu la nuit. Nous logions dans un camping à Trélévern.

Au petit matin, nous sommes partis avec notre pique-nique pour une randonnée sur la côte. Après avoir laissé la voiture rue du Cribo, nous avons rejoint le bord de mer à pied.

Notre balade fut très agréable, soleil et nuages se succédaient, colorant ainsi le paysage au gré du vent. Nous observions les rochers, semblables à des cumulus. Ils laissèrent place à l’imaginaire, transformant le granit en personnages étonnants.

Ici, nous avons vu une tête de chien avec une grosse truffe et des oreilles tombantes.

Pas de chance, j’ai commencé à être malade (ça se voit à ma mine sur la photo hi hi), une bonne rhinopharyngite je pense. J’ai donc lutté pour suivre la marche, dénuée d’énergie.


J’ai beaucoup aimé l’Oratoire sur la plage Saint-Guirec, à Ploumanac’h. Cet emblème du 11 ème siècle implanté sur une plateforme rocheuse (et une stèle gauloise) confère une atmosphère mystique à ce lieu. La statue en granite date de 1904 (en remplacement de celle en bois du 14 ème siècle, érodée par la mer et le vent).

Photo : picryl.com.
Photo de Wikimedia.

Voici une tradition rigolote bien connue liée à l’oratoire : les jeunes filles célibataires doivent piquer des aiguilles de pin (ou une épingle) sur le nez du saint. Si, une fois la marée haute passée, l’aiguille reste plantée, cela veut dire que le vœu de mariage sera exaucé avant la fin de l’année.

Le circuit des Douaniers nous a menés ensuite au Phare de Mean Ruz. Le point de vue y est magnifique. Un peu plus loin, c’est le Château du Diable que nous avons aperçu caché par les arbres.

En longeant la côte, nous avons ensuite rejoins la plage de Trestraou pour retrouver l’équipage du bateau et embarquer pour l’archipel des Sept-îles vers 15h.

J’avais hâte de voir les macareux ! Rien que la vue de l’île aux oiseaux valait le détour. Finalement, ce ne sont pas les macareux que j’ai pu admirer mais les fous de Bassan et leurs nids. Spectacle étonnant, ils tournaient autour de l’île et du bateau. Il y en avait des milliers ! Et chaque couple a sa place et son nid ! C’est un peu comme un quartier de maisons collées les unes aux autres. Le guide nous expliquait que chaque couple retrouve son nid et n’a pas intérêt à atterrir dans le nid du voisin sous peine de mort. En général pour éviter cet accident, les couples communiquent entre eux par des cris qui les guident vers leur position. Oui, oui, ça ne rigole pas. Autant vous dire qu’un Fou de Bassan qui a la vue qui baisse ou des problèmes d’audition a une espérance de vie limitée ici.

Et pourquoi l’appellation Fou de Bassan ? A priori, les pêcheurs les voyaient foncer et plonger dans l’eau comme des fous sans forcément les voir ressortir. Ceci explique cela.

Fous de Bassan – Photo de Réjean Biron.

Pour les macareux, je suis sûre à 90% d’en avoir vu un, avec son gros bec rigolo. Malheureusement pour nous, l’après-midi, ils sont au large. Pour le reste, j’ai vu aussi deux huîtriers pies, qui eux ont un bec plus fin que le macareux pour les repérer. Je vous conseille donc de venir le matin pour voir les macareux. Par contre, il se cache dans des trous.

L’eau est étonnement claire !!

Nous avions pris la balade avec escale sur l’île aux moines, la seule accessible au public sur l’archipel. Je connaissais celle du Morbihan mais pas celle-ci avant ce jour. Des moines ont vécu ici aux 14 et 15 ème siècles, mais c’était tellement dur d’y vivre, qu’ils ont demandé à repartir. En repartant, ils ne devaient rien laisser de leur trace sur l’île. Vous trouverez à l’arrivée une petite baraque en pierre, d’où on peut voir la vieille cheminée par la fenêtre, et plus loin, le fort. Édifié au 18 ème siècle, il servait à mettre un terme aux trafics de contrebande des pirates.

Photo : Wikimedia.org

Avec le soleil et son reflet sur la mer, sur cette île déserte en dehors des passagers du bateau, l’ambiance était paisible et silencieuse. Coupée du monde, comme si le temps s’était arrêté au 18 ème siècle, cette île offre un moment de recueillement sur l’histoire qui y est ancrée. Enfin, comme une apparition, un lapin se trouvait sur le chemin. Plus loin un autre. Nul doute que leurs ancêtres, dans l’histoire de ces lieux, s’étaient échappés pour éviter de se faire manger. Depuis la famille s’est agrandie et perdure, laissant elle aussi une petite trace du passé sur cette île protégée.

Plage de Trélévern avec notre camping.
Attention, elle n’est pas accessible sur le sable en ce moment à cause de la tempête.

Après cette belle excursion, nous avons fini notre voyage le lendemain à Saint-Brieuc avant de reprendre la route. Petit détour à la crêperie Bleu Marine pour régaler nos papilles. Et là fut mon plus grand regret, si ma famille a trouvé le repas extra, avec des « On n’a jamais mangé une aussi bonne crêpe! », le rhume m’a privé de ça. Mais bon! je reviendrai!! 😆

Et voilà ! Encore de belles découvertes et de beaux paysages qui m’inspirent pour mes prochaines illustrations à coudre sur le thème de la Bretagne !

J’espère que cela vous aura donné envie de découvrir cette belle région !

A bientôt.

Stéphanie, illustratrice textile.

www.nidillus.fr