Interview/Entretien

Témoignage : Stéphanie, passionnée de couture et testeuse de patrons

Et si la couture devenait bien plus qu’un simple passe-temps ?

⭐ Aujourd’hui, je vous invite à découvrir le témoignage inspirant de Stéphanie (alias Stef Plaisir Crea), une femme passionnée qui a choisi d’éteindre les écrans le soir pour allumer sa machine à coudre. Entre ses deux enfants, sa vie professionnelle et ses projets personnels, elle continue à nourrir cette flamme créative qui lui apporte équilibre, plaisir et épanouissement.

À travers son parcours, elle nous rappelle qu’une confection textile, c’est aussi une histoire et une sensibilité unique.

👉 Prêt(e) à plonger dans son univers ?

Interview de Stéphanie, passionnée de couture :

Quand et comment as-tu commencé la couture (formation, premier projet, première machine…) ?

J’ai commencé la couture au moment du Covid, un peu comme beaucoup de personnes je pense. Mon conjoint m’avait offert une machine à coudre pour mon anniversaire 4 mois avant (ça faisait un moment que j’en parlais sans jamais sauter le pas 😅). Le destin ou non, j’ai pu la sortir du placard et laisser libre cours à ma créativité pendant cette période, et après !!!

Que t’apporte la couture dans ta vie ?

La couture me permet de me retrouver dans ma bulle, sortir de mon quotidien pas toujours facile, exprimer ce que j’ai au fond de moi. Je ne pense plus à rien quand je couds, juste à ce que je vais coudre et qu’ensuite je serai fière de moi.

Quelle est ta routine créative : comment organises-tu ton coin couture chez toi et ton temps de couture ?

Je n’ai pas de vrai coin couture, je squatte la table de salle à manger à durée indéterminée . Je la débarrasse rarement, uniquement si j’ai du monde à la maison, puisque je couds quasi tous les soirs.

Comment choisis-tu tes tissus et es-tu du genre à craquer impulsivement ou à planifier méticuleusement chaque achat ?

Alors c’est souvent impulsif lorsque je vais à des salons, dans les magasins de tissus ou sur les sites internet. Je craque rapidement sur une couleur ou un motif 🫣 en me disant qu’au moins je l’aurais pour un futur projet. Je me monte un stock dans mes placards au grand désespoir de mon conjoint. C’est devenu comme un mini magasin mais que de tissus que j’aime!!! À chaque projet je me pose devant, je prends un tissu puis j’essaie de voir avec quel autre tissu l’associer, en mixant couleurs et matières autant que je peux.

Où puises-tu ton inspiration ?

Alors d’abord de par mes préférences de motifs ou de couleurs, mais aussi de ma sensibilité. Je suis quelqu’un de discret avec des émotions parfois fluctuantes, des goûts ponctuels qui me font sortir de ce que je fais en général. Donc parfois je mets un peu de peps ou de motifs mais pas trop, juste ce qu’il faut pour me plaire.

Je fais vraiment en fonction de mes goûts et des tissus qui sont dans mon placard aussi mais toujours dans l’optique d’avoir un projet harmonieux à la fin 😁.

Il m’arrive de choisir des tissus au début du projet et finalement à la fin, n’en garder qu’un seul parce que d’autres étaient mieux pour avoir un ensemble plus à mon goût. 

Parfois je m’inspire de certaines créatrices aussi dont j’aime énormément le travail pour évoluer dans mes créations. 

Comment es-tu devenue testeuse pour les créatrices de patrons et avec quelles créatrices travailles-tu ?

Alors il me semble que la première créatrice pour qui jai testé c’est Pacôtilles. Et ça a été un gros défi puisque c’était un gros sac de voyage. Un projet que je n’avais jamais envisagé à ce moment-là mais que j’ai dû faire. Je suis toujours testeuse pour elle, j’aime son univers et la variété de ses patrons. 

Ensuite j’ai été prise pour tester avec Dodynette, à la base sur un test et l’aventure continue depuis ! Un rêve qui s’est réalisé ! 

ISY Sew une créatrice américaine qui faisait des patrons anglais et français m’a aussi prise dans son équipe après un appel à testeuse. J’étais fière de me dire que ce que je faisais plaisait à des créatrices !

J’ai aussi eu la chance de faire partie de l’équipe des testeuses de Happy Molly Création, un groupe de super filles, justement pour lesquelles je m’inspirais de leurs créations parce que j’adore ce qu’elles font 😍.

Et ces derniers mois j’ai répondu à deux appels à testeuse « La Lu totale » et
« Nolwenn Tal » qui débute dans la création de patrons. Un plaisir de leur apporter mon expérience en tant que testeuse. 

Être testeuse, ce n’est pas uniquement coudre un produit, c’est aussi une expérience humaine, je rencontre à chaque fois de supers filles (créatrices et testeuses), une expérience enrichissante aussi parce que j’apprends toujours de nouvelles choses et j’adore ça !

D’ailleurs je remercie particulièrement chacune des créatrices pour m’avoir fait confiance dans leurs aventures. 

Quel est le projet couture dont tu es le plus fière, et pourquoi garde-t-il une place si particulière dans ton cœur ?

Le premier projet que jai cousu pour Pacôtilles, parce que c’est celui qui m’a fait oser dépasser mes limites et surtout cousu avec une petite machine qui passe peu les épaisseurs. J’ai cassé des aiguilles, cousu, décousu, grogné, maudit tous ceux qui m’entourent mais tellement fière d’avoir réussi malgré tout.

(Voir la photo de portrait de Stéphanie avec ce sac en haut de l’article).

Quand tu étais novice, as-tu vécu des moments de découragement face à un projet qui semblait impossible ? Comment les as-tu surmontés ?

Alors oui souvent, mais je ne suis pas du genre à abandonner un projet en plein milieu, j’aime finir ce que je commence même si je dois faire une petite pause. J’aime voir mon projet fini et j’oublie tout ce qui m’a dérangé ou énervé. 

Fière d’avoir fini mon projet, fière d’avoir surmonté les difficultés, fière de moi et en plus je progresse grâce à ça !!!!

Y a-t-il un tissu ou une matière qui te fait encore rêver mais que tu n’oses pas encore travailler ?

Je crois que jai fait le tour de toutes les matières, que ce soit pour les vêtements ou les accessoires : tissu stretch, coton fin ou épais, mesh, simili cuir, liège, velours etc

J’aime découvrir de nouvelles matières et voir le rendu une fois cousu, je suis trop curieuse ☺️

Si tu pouvez donner un seul conseil à une débutante qui hésite encore à se lancer dans la couture, que lui dirais-tu ?

Lance-toi ! Il n’y a qu‘en faisant des erreurs qu’on progresse. La première fois que jai utilisé ma machine je tirais le tissu vers moi pensant que c’était dans ce sens là qu’il fallait coudre. Je tremblais au passage du fil, de peur de me tromper. 

Aujourd’hui (après 5 ans à coudre) je suis tellement à l’aise, je rigole de mes débuts. 

L’important ce n’est pas de se forcer sans prendre du plaisir mais de coudre parce qu’on en a envie. Parce qu’après un projet, la satisfaction est tellement grande qu’on en oublie les difficultés rencontrées. 

Deuxième petit conseil (désolée je ne peux pas en donner qu’un 😅), n’hésite pas à regarder des vidéos de couture, acheter des tutos de créatrices différentes pour apprendre plusieurs méthodes de couture, demander conseils sur les réseaux. 

Et surtout, vraiment l’important c’est « prendre du plaisir » !!!!

Merci pour ton témoignage et tes conseils. Chacune de tes créations est un petit monde tissé de passion et de persévérance. J’espère que ton témoignage inspirera de nouvelles passions.

Découvrez le travail de Stéphanie sur ses réseaux sociaux :

Facebook : StefplaisirCrea

Instagram : stefplaisir_crea

Interview/Entretien

Questionnaire pour les passionnées de la couture

Coucou.

Comme annoncé précédemment, je vous ai préparé un questionnaire pour en savoir plus sur vos habitudes liées à la couture et aux réseaux sociaux.

Vos réponses me permettront d’améliorer mon site web, mes posts sur les réseaux sociaux et mes produits en fonction de vos besoins. Je vous remercie à l’avance pour le temps que vous m’accorderez dans votre vie bien remplie. C’est grâce à votre aide précieuse que les petits artisans continuent leur métier.

🎁 Afin de vous remercier, un petit cadeau vous sera offert à la fin du questionnaire.

Lien vers le questionnaire ICI.

Merci 🫶

Stéphanie


Interview/Entretien

Balade en Bretagne – J1 – La Vallée des Saints

Coucou,

La semaine dernière, nous partions mon mari, les enfants et moi en direction du Finistère (pour commencer).
Et oui, à force de potasser des livres sur la Bretagne, ses lieux et légendes magiques, quand mon chéri m’a dit qu’il serait bien de partir 5 jours quelque part pas trop loin, j’ai vite fait un itinéraire. Et bingo, nos 5 jours étaient bien remplis et tout le monde était ravi et en a eu plein les yeux! Et c’était pour moi l’occasion encore de développer mon inspiration pour mes prochaines illustrations. Allez, je vous raconte!!


Jour 1

Départ de Clisson, direction Vannes et ses environs pour faire un coucou à la famille le temps de déjeuner ensemble avec notre pique-nique. On faisait juste notre pause mais ça aurait été dommage de ne pas les voir. Puis départ vers le nord-ouest, direction Huelgoat!

J’avais réservé le premier camping pour deux nuits là-bas. Malgré ce début de saison encore bien frais et humide, le compromis était de prendre une tente bungalow et d’emmener les duvets. Nous n’avons pas encore investi dans une tente familiale, et avoir le frigo, les plaques pour la cuisine et une « salle » était plus confortable en cette saison. De plus j’avais trouvé des promos. Bah oui, ça « caille » un peu en avril.
Finalement, c’était parfait pour notre petit voyage!

Avant d’arriver à Huelgoat, petit crochet à Carnoët pour admirer la Vallée des Saints! (c’est à 25 min mais on passe dans les Côtes d’Armor) J’avais lu et vu des photos à propos du site mais pour de vrai, c’est juste magnifique!!

La Vallée des Saints est un projet associatif de statues monumentales en cours de réalisation, sur la colline de Quénéquillec à 230 m d’altitude. Si pour le moment, ils ont dépassé les 180 statues créées, à terme, il est prévu de représenter mille statues représentant les Saints de Bretagne. Car si le calendrier en cite beaucoup, en Bretagne, il y aurait près de 7 000 saints répertoriés dans les différents lieux de culte. Et attention, chacun a sa place, les gentils comme les méchants. Et c’est là que le charme opère… non seulement ils sont sculptés dans du granit, de 2,50 à 7 m de hauteur mais ils arborent également chacun leurs attributs mythiques. De plus, le fait de faire appel à de nombreux sculpteurs offre un panel incroyable de styles différents. Résultat, on ne se lasse pas de les découvrir à chacun de nos pas. Il y en a tellement! Je pense que j’en ai raté quelques-uns! Chaque statue a sa petite plaque avec son nom. J’ai vraiment adoré ce lieu enchanteur.

A l’entrée, du site, vous pourrez voir les portraits des sculpteurs et à côté le chantier à ciel ouvert. Ils utilisent également des petits statues « maquette » d’un mètre environ puis une fois le projet validé, se lancent dans le granit!

Lorsque j’ai lu le panneau d’engagement de l’association, j’étais sous le charme :

La Vallée des Saints est le visage de l’âme bretonne et se pense en lieu de rencontres, de retrouvailles, d’échanges au coeur de la péninsule. Elle ambitionne de devenir un lieu de témoignage pour celles et ceux qui veulent puiser à la source des mythes, des rêves, et de l’histoire. »

Tout est dit sur l’atmosphère qui s’en dégage !

Après avoir vu le chantier, il faut compter je dirai une bonne heure pour admirer la colline enchanteresse et ses sculptures. C’était extra. Sur la fin du parcours, on peut s’affaler sur le banc du chien. Au passage, je ne suis pas sûre qu’il avait une plaque avec son nom celui-ci et ce n’est pas le Saint Bernard 😅.

N’hésitez-pas aussi à descendre sur le côté gauche derrière le chantier, vous pourrez admirer la Chapelle Saint-Gildas, l’intérieur m’a beaucoup plus avec ses petites sculptures et le temps semble s’y être arrêté.

A noter que cette année, la Vallée des Saints va fêter ses 15 ans!
Rendez-vous donc du 15 au 21 juillet 2024 pour prendre part à la fête!!
J’imagine en fin de journée le site avec le coucher de soleil… et si j’étais organisatrice, je mettrais des petites lumières bien placées partout sur les statues, l’ambiance serait assurée!!! ça serait génial!

En rédigeant cet article, j’ai découvert que l’initiateur de ce projet grandiose, Philippe Abjean, était admirateur de l’art naïf du facteur Cheval. Ceci explique pourquoi j’étais complétement fan ! Je rêve de visiter son palais de pierre et il fait partie d’une de nos prochaines destinations.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le site pour préparer votre venue, cliquez sur La Vallée des Saints.
Et pour connaître les noms des Saints répertoriés, voici un lien mais je vous conseille d’y aller et de les rencontrer en tête à tête. Vous ne resterez pas de marbre… (de granit!!)

Voilà pour le premier jour. Je vous raconterai la suite dans quelques jours avec notre balade dans la forêt de Huelgoat, berceau de nombreuses légendes celtes puis direction les Côtes-d’Armor à Perros-Guirec avec la découverte des côtes de granit rose. Enfin, je vous raconterai notre escapade aux Sept Iles avec l’île aux oiseaux, récemment illustré pour la couture avec mon macareux moine sur mes tissus.

A très vite pour la suite!

Stéphanie

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« J’enchante les tissus et le papier avec des histoires illustrées ».
Stéphanie, illustratrice et esprit celtique.

Rendez-vous sur www.nidillus.fr pour coudre la Bretagne et autres projets.


Evénements, Interview/Entretien

Interview au sujet du harcèlement scolaire et de mon album jeunesse le poids des étiquettes

Coucou!

Suite à la création de mon album jeunesse « Le poids des étiquettes » qui parle de harcèlement moral et de confiance en soi, j’ai eu le plaisir de participer à une émission de radio sur France bleu Loire océan hier matin.

Replay à écouter ici:

https://www.francebleu.fr/emissions/circuit-bleu-cote-experts/loire-ocean/harcelement-scolaire-le-dispositif-de-l-academie-et-un-album-jeunesse-pour-sensibiliser

Comme vous pouvez le constater en écoutant les chiffres de l’éducation nationale, les enfants de l’école primaire sont les plus touchés par le harcèlement physique et moral.

Avec ce livre, nous mettons une pierre à l’édifice dans la lutte contre le harcèlement moral. C’était pour moi un honneur de participer hier à cette émission (et très intéressant).

J’ai écrit « Le poids des étiquettes », une histoire un peu magique, parce que le mot harcèlement est un trop grand mot pour les petits. C’est un mot pour les grands, voire les ados. Je pense que les enfants doivent continuer à rêver à travers les histoires tant qu’ils sont petits. Ils garderont un peu de leurs rêves en grandissant, quelque part au fond de leur coeur, c’est important. Ce livre est un support qui servira à délier les langues peut-être après l’histoire du soir, ou dans le cadre de l’école. Nous avons, avec quelques enseignants, créé une fiche pédagogique associée au livre.

Je n’avais que quelques minutes en direct sur France Bleu Loire Océan mais je reprends le temps ici de remercier:

– L’éditrice Sandrine Corre des éditions Présence.

– Ma famille et mes ami(e)s

– Les parents et enfants qui m’ont donné leurs avis

– Les enseignant(e)s (notamment de Clisson et des amies) pour leurs relectures et conseils pour la fiche pédagogique.

– Marie Hélène Marsault pour son investissement dans la communication (bénévole),

– L’équipe de France bleu Loire océan, dont Cathy, pour leur accueil ce matin,

– et toutes les personnes qui ont pris part à l’aventure de près ou de loin sur ce projet contre le harcèlement (projet Ulule en 2020, aide auprès de l’éditrice…).

Le livre est disponible sur ma boutique de tissus illustrés Nidillus et également sur le site de la maison d’édition ici.

Merci et à bientôt!

Stéphanie Carémoli,

Illustratrice sur Clisson.

Concours, Evénements, Interview/Entretien

Rencontre avec Delphine et son association « Les cousettes solidaires » + Défi couture « Octobre Rose 2021 »

Delphine, aide-soignante
et présidente de l’association « Les cousettes solidaires ».

Les cousettes solidaires, c’est une association créée en février 2021, qui mêle couture et solidarité envers les malades.

4 ans auparavant, naissance d’un groupe bienveillant :

Delphine, maman de 3 enfants dont des jumeaux, est aide-soignante au service réanimation de l’hôpital de Niort. Lorsqu’elle s’investit plus intensément dans la couture en 2010, elle recherche un groupe d’entraide entre couseuses où la bienveillance serait le maître-mot. Perdue sur la toile d’internet, elle constate que parfois, certaines valeurs différentes s’entrechoquent parmi les internautes dans les groupes de couture. Elle décide donc de créer et gérer son propre groupe, dont le noyau dur serait des couturières bienveillantes et tolérantes.

Ainsi, le groupe Facebook « Les cousettes solidaires » est né, et depuis, 1000 membres partisans du partage, de la bienveillance et de la générosité se sont rencontrés et participent à ce beau projet.

Confections pour les hôpitaux :

Passionnée et hyperactive, Delphine a des idées plein la tête. Par le biais de son travail auprès des gens malades, elle mène différents projets couture avec le groupe pour les hôpitaux qui en ont besoin et crée une association en parallèle. Un deuxième groupe est crée : Les Cousettes solidaires l’association.

Delphine, sa maman et Jacqueline, une amie, en pleine confection.


Ainsi, des défis « solidarité » voient le jour. Les membres du groupe et les bénévoles, peuvent choisir de participer ou non à la confection de housses de coussin d’allaitement, de cache-couveuses, de pochettes « Ange » pour les parents dans le deuil…

Des tote-bag, lingettes ou autres confections sont également proposés à la vente sur le groupe (par commentaires et messages privés) pour les fonds de l’association. Ceux-ci servent à l’achat de tissus, matériel de mercerie, à l’affranchissement et tout ce qui peut avoir un lien avec la conception du projet.

Delphine reçoit aussi des dons de tissus pour aider l’association.

Un travail sur-mesure et du lien avec les malades:

Pour chaque projet, Delphine élabore les dimensions sur place pour ensuite préparer les tutos et patrons. C’est également elle qui remet son travail et celui des cousettes solidaires aux parents et aux hôpitaux.

Actuellement, les « Cousettes solidaires » travaillent avec l’hôpital de Niort et l’hôpital Necker- Enfants malades à Paris.

Les cousettes solidaires, c’est avant tout de la générosité, la passion de la couture et une relation directe avec les personnes malades.

Pour une personne en bonne santé, l’importance de leur travail est parfois masquée par le quotidien de la vie…
… mais quand le quotidien devient la maladie, le deuil, c’est à ce moment là que ces associations deviennent une petite lumière, une aide qui nous tire petit à petit hors du puits… parce qu’il y a de l’amour derrière ces actes désintéressés… et l’amour apaise un peu les souffrances ou les peurs.

Les cousettes solidaires et Octobre rose.

Cette année, l’association participe à l’évènement Octobre rose en partenariat avec la Ligue contre le cancer de Seine-et-Marne.

Sandrine, une amie et membre du groupe de Delphine, a mis en relation la Ligue du 77 et les cousettes solidaires.

Le défi « Solidarité » consiste à confectionner des bonnets pour les malades atteints d’un cancer (adultes et enfants). Delphine, Sandrine et Galoux Qui Coud Tout ont préparé le patron et le tuto. Pour 3 euros versés à l’achat du pack, 2 euros seront reversés à la ligue et 1 euro à l’association. Vous pourrez ensuite confectionner un joli bonnet et l’offrir à une personne malade en l’envoyant à la ligue contre le cancer le plus proche de chez vous qui le redistribuera.

Des tirages au sort auront lieu pour les participantes avec des jolis cadeaux à gagner.

Plus d’information en temps réel ici: https://www.facebook.com/lescousettessolidaires

Présentation du défi en vidéo ici: https://www.youtube.com/watch?v=_noYo0dSz2w

Lien vers le pack Krabe pour participer au défi et contribuer à la cagnotte pour la ligue contre le cancer: https://www.helloasso.com/associations/les-cousettes-solidaires/paiements/pack-krabe-1

Je remercie Marina de Millie Tissus, grâce à qui j’ai rencontré Delphine à l’occasion de l’évènement Octobre rose 😊 Nidillus participera également à l’évènement en offrant des coupons lors du tirage au sort. N’hésitez pas à y participer!

A bientôt!

Stéphanie

Evénements, Interview/Entretien, Tutoriels de couture

Partenariat: By Jen imagine et Nidillus dessine.

Des nouveaux coupons illustrés chez By Jen pour vos confections textiles.

Coucou,

Le temps passe, et plusieurs projets commencés en début d’année commencent à voir le jour. 😉

Aujourd’hui, je suis super contente de vous présenter un joli partenariat avec la créatrice By Jen, que vous connaissez peut-être. Nombreuses d’entre vous m’en parlent sur le groupe Facebook Nidillus et me montrent leurs confections sur la base de ses patrons.

By Jen, c’est qui?

Identifiable par son univers bohème, ses effets « patchwork », ses broderies, et son design soigné, By Jen Créations (alias Jennifer Hornain) propose des tutos couture, et des patrons de sacs et accessoires toujours plus originaux en termes graphiques. Jennifer s’amuse avec les accords de tissus, les coupes, les rubans… Une simple fermeture éclair sera très vite mise en valeur sur un sac avec une jolie chute de tissus.

Sur le site By Jen, vous pouvez retrouver ses patrons (à travers plusieurs livres qu’elle a écrits et qui ont été édités par Creapassions) ainsi que des kits couture et des coupons. Parfois des magnifiques créations toutes faites sont également proposées à la vente ainsi que des broderies.

Pour la petite histoire:

Quand j’ai découvert ses créations via Instagram il y a 2 ou 3 ans, j’ai complètement craqué!

C’est juste ma-gni-fique ! 😍 J’adore ses confections. Étant graphiste de métier, ses jolies confections et coupons brodés m’ont carrément tapé à l’œil. Quant à son sens de l’humour, il est assez proche de celui que j’ai à la maison 😂.

Bref, après avoir bavé un bout de temps sur les photos de ses créations, on a fini par échanger un peu et Jennifer m’a proposé de dessiner des coupons pour sa boutique.

C’est à présent chose faite. Vous pouvez maintenant découvrir en exclusivité sur sa boutique les coupons « Attrape-rêve » et « Couture Addict » en différentes teintes. J’espère qu’ils vous plairont et que vous réaliserez de belles confections également avec ses patrons !

Ce fut pour moi un réel plaisir de travailler ensemble et d’apporter mon style graphique à son projet et ses idées.

Merci By Jen de m’avoir fait confiance! 😊

N’hésitez pas à:

  • Ou encore suivre ses astuces couture en vidéos sur sa chaîne Youtube.

A bientôt les créatrices ! 😉

Stéphanie

Interview/Entretien

Apprendre à coudre, un jeu d’enfants! Témoignage de Romy, Lucile et Anaïs.

Et si les enfants apprenaient à coudre avec nous? Je vois parfois passer des photos avec vos enfants apprenant la couture. Souvent de mère en fille même si certains garçons aiment ça aussi! Aujourd’hui, je vous apporte un témoignage de Romy, Lucile et Anaïs, 3 copines/cousines qui se retrouvent autour de la couture.

Petite précision, leur mamie et voisine qui m’a envoyé leurs photos et témoignages est mon ancienne prof de techno au collège. Je me souviens d’elle comme une prof très pédagogue, très patiente, cool et toujours avec le sourire. Elle a su transmettre son amour des loisirs et du bricolage à ses petits-enfants et sa petite voisine.

A travers un questionnaire envoyé à chacune des jeunes créatrices, voici leur témoignage sur cette activité de couture qu’elles aiment tant. Si vous souhaitez vous aussi initier votre enfant à la couture, ça devrait vous intéresser 🙂

Présentation des jeunes créatrices:

Romy: 9 ans et demi.

Lucile et Anaïs, les cousines: 10 ans et demi toutes les deux.

1/ A quel âge avez-vous commencé à coudre et avec qui ?

Romy: Quand j’étais petite, j’aimais regarder mamie Maya coudre sur sa machine à coudre. J’en parlais à mes parents et papa me disait que je pourrais coudre ses pantalons…
Surprise ! Pour mon anniversaire à 9 ans, mon papy m’a offert une machine à coudre ZZ… elle fait comme une abeille. Elle est trop jolie, mais en plus, elle a toute une histoire puisque c’est celle de la maman de mon papy. Donc celle de mon arrière grand-mère. Elle avait peu servi et elle est toujours en forme!! Mon papy l’a faite réviser. Elle tourne comme une horloge. Elle va tout doucement, ne me fait pas peur, elle n’a pas envie de me piquer les doigts. Le gros problème c’est que mon papy et ma mamie habitent en Charente et moi j’habite en Eure-et-Loir. Ça fait très loin et je ne les vois qu’aux vacances. Comment passer tout ce temps sans utiliser ma belle machine à coudre ? J’ai trouvé la solution : Catherine, ma voisine, m’a invitée à venir coudre chez elle. J’amène donc ma machine à coudre et nous voilà parties toutes les deux à utiliser les coupons de Stéphanie…

Lucile: A 6 ans! J’ai toujours vu ma mémé coudre et depuis longtemps je voulais l’aider. Tout d’abord j’ai cousu des petits objets comme un petit sac mais tout à la main. C’était un peu long mais très joli quand c’était terminé.

Un jour, j’ai voulu toucher à la machine à coudre. tout d’abord c’est mémé qui a appuyé sur la pédale et elle aidait mes mains à diriger le tissu. Mais sa machine est un peu brutale et j’ai toujours eu peur que l’aiguille aille trop vite. Finalement, avec elle, j’ai pu faire des masques pour mon frère et pour moi. Cet été avec ma cousine nous avons travaillé avec les coupons de Nidillus. J’aime beaucoup dessiner et j’avais dessiné le modèle du sac que je voulais avec une grande bretelle et des franges dessous. Ma cousine Anaïs était d’accord pour faire le même. Nous avons bien travaillé. Nous sommes contentes du résultat. Nous avons passé une journée à Paris au mois de juillet et nous avions nos sacs pour gravir la tour Eiffel ! Et même à l’Atelier des Lumières, quand le surveillant a fouillé nos sacs avant de rentrer, il nous a dit qu’ils étaient très beaux. On lui a répondu qu’on les avait cousus avec nos mains! Il était surpris !

Anaïs: A 6 ans avec mémé ! 🙂

2/ Quelles machines à coudre utilisez-vous? (Question intéressante que certaines mamans peuvent se poser au début).

Lucile et Anaïs: Celle de mémé une Pfaff.

Romy: Celle de mon arrière grand-mère que mon papy a fait réviser, une Elna toute minus et trop bien.

3/ A quel rythme cousez-vous ?

Lucile et Anaïs: Aux vacances quand on est chez mémé. Anaïs un peu avec maman à la main.

Romy: Tous les mercredis avec ma voisine Catherine.

4/ Que cousez-vous comme projet ?

Lucile, Romy et Anaïs: Coussins, sacs, animaux, vide poches, pochette…. Pas de vêtements.

5/ Quels sont vos motifs et couleurs préférés?

Lucile, Romy et Anaïs: Tous tes coupons nous plaisent mais le rose et le violet on adore…. Pour notre copine Juliette c’est licorne!

6/ Quels sont vos loisirs en général ?

Anaïs: Escalade, poterie, ski l’hiver.
Lucile: Karaté, poney.
Romy: Kapoera, poney, danse classique.

7/ Avez-vous des copines qui cousent aussi?

Lucile, Romy et Anaïs: Non.

8/ Quels sont vos prochains projets à coudre?

Anaïs: ça sera dans longtemps, les vacances sont finies, je ne sais pas encore.
Lucile: L’an dernier, j’ai gagné un concours de dessin de Nidillus et j’ai reçu le coupon. Je n’ai pas encore décidé ce que je vais en faire. Je suis indécise. Un coussin ? Un grand sac ? Vivement que je retourne chez mémé pour un atelier couture ! J’ai aussi vu une petite ballerine sur le catalogue Buttinette qui me plaît bien. ‌
Romy: Finir mon cochon du catalogue burda et m’occuper de mon coupon reçu pour le concours de dessin.

Bravo les filles!! 😉 Merci à toutes les trois pour ce joli témoignage! 🙂 Cela promet pour plus tard! Une fois qu’on a mis le nez dans les loisirs créatifs et la couture, c’est une passion qui vous suit toute la vie!

Si vous aussi vous souhaitez initier vos enfants à la couture, pour l’avoir essayé avec mes enfants, je vous conseille en effet pour la machine à coudre de les mettre sur vos genoux avant 9 ans afin qu’ils vous aident à diriger le tissu dans un premier temps. (Mon fil, lui, adorait ramper sous la table et appuyer sur la pédale, oups!! J’ai eu des surprises! ).

Pour ma part, avant l’âge de 10 ans, j’avais essayé pour ma fille, une machine à coudre pour enfant (jouet qui couds avec 1 fil) mais elle s’est vite cassée (7 ans) et ma fille voulait réaliser des vrais projets avec moi. L’année dernière, elle gérait très bien seule la couture droite, les points d’arrêts. Avec mon aide, elle a réalisé une pochette et un tote bag. Elle était très fière d’elle! 🙂

Pour commencer, vous pouvez aussi dessiner des traits droits et des courbes sur une feuille de papier et utiliser la feuille comme un tissu pour la couture. Elle s’était exercée à coudre sur le trait dessiné pour apprendre à manier la machine.

On avait un petit livre sympa sur la couture pour les enfants, mais je pense qu’il y en a plein et même des bons tutos sur le web. Nous avons utilisé ma Brother JS-23. Un peu brutale mais elle s’y est habituée.

Il existe aussi des protège-doigts à fixer sur votre machine!

Enfin, rester patient c’est le maître mot, et bien sûr ne pas forcer. Même si pour certain(e)s, c’est seulement une découverte de quelques jours à 10 ans, ça peut devenir un super souvenir qui les poussera à y revenir à 20!

Je rajoute le lien de coutureenfant.fr si vous souhaitez avoir plus d’infos sur les machines, Julien le papa couseur vous a fait une liste des machines à coudre intéressantes pour les enfants débutants.

Belles coutures! 🙂

Toutes les photos postées sur cet article sont publiées après autorisation des parents. L’autorisation est exclusivement pour ce blog. Il est interdit de les rediffuser sans autorisation. Idem pour le reste des photos Nidillus sur tous ses réseaux.

Interview/Entretien

Portrait et interview de Dodynette

Aujourd’hui, je vous présente une 3eme interview d’une personne étonnante que j’ai rencontrée.

Il s’agit cette fois de l’une de mes partenaires, Dodynette!

Beaucoup d’entre vous la connaissiez probablement même avant Nidillus.

Dodynette est une créatrice de patrons et désormais blogueuse influenceuse couture avec plus de 3 millions sept cent mille visites sur son blog Très active sur les réseaux sociaux, elle compte plus de 68 000 personnes qui la suivent sur Facebook, et plus de 18 000 personnes sur Instagram. Une vraie référence dans le monde de la couture.

Depuis janvier 2018, le début de notre partenariat, ces chiffres n’ont cessé d’augmenter, et pourtant, elle reste fidèle à elle-même…

Zoom sur une maman entrepreneuse qui a réussi à atteindre ses rêves et vivre de sa passion. Sa devise : «Je suis comme vous… une fan de couture !».

fbt

PORTRAIT

Elodie a commencé la couture très tardivement d’abord en créant des accessoires bébés pour ses enfants puis pour d’autres mamans. Les début de son activité furent en parallèle de son congé parental (métier de professionnelle de la petite enfance). Elle cousait pendant les siestes de sa fille, ne prenant aucune pause dans la journée.

Son blog, qu’elle alimentait de trucs et astuces en couture a pris de l’ampleur face à l’engouement de cette activité.

Ne pouvant plus répondre aux nombreuses demandes de confections personnalisées par manque de temps, elle a choisi de proposer ses patrons à la vente sur sa boutique en ligne et de transmettre son savoir via son blog et sa chaîne youtube.

C’est ainsi que depuis 2017, elle accompagne les débutantes et fait naître une nouvelle passion chez les personnes qui se sentaient parfois même incapables de coudre un ourlet avant.

Depuis l’année dernière, Dodynette propose également des ateliers de cours de couture sur des salons événementiels aux quatre coins de la France et en Belgique.

Vous trouverez d’autres articles concernant son parcours ici.

RENCONTRE

En ce qui me concerne, c’est fin 2018 que nous nous sommes rencontrées en chair et en os lors du Salon Créations et Savoir-Faire à Paris. J’avais d’ailleurs écrit un article à ce sujet.

Nous avions collaboré auparavant sur un tuto de sac pour le magazine Idées à Faire (que je vous recommande), et j’avais pu constater sa gentillesse, sa rapidité au travail et son professionnalisme.

Si il y a bien une chose qui la caractérise c’est son sens du partage et sa simplicité.

Elodie m’a tout de suite mise à l’aise et fait rencontrer ses autres partenaires qui étaient sur le salon. Une réelle envie de partager, de connecter les gens autour d’elle pour s’entraider les uns les autres. Et cela sans rien demander en retour. J’ai été très touchée par la beauté du geste.

Comment dire… je sors d’un milieu où je travaillais pour des grandes marques et institutions parisiennes. Il m’est arrivée souvent de côtoyer des milieux (pas tous heureusement) où la concurrence et la subordination étaient exacerbées… On n’était pas loin du film « Le diable s’habille en Prada », et je vous assure que ce film n’est pas exagéré…

Donc loin, trèèèèss loin de mes propres valeurs de simplicité et d’humour…

Bref, j’ai retrouvé les valeurs qui me tiennent à cœur avec le monde de la couture et des clientes adorables qui sont reconnaissantes et dont je suis reconnaissante également.

Dodynette fait partie de ces gens qui m’ont touchée par son esprit positif et généreux.

Aujourd’hui, je vous parle d’elle car c’est l’exemple même qu’une personne comme vous et moi peut arriver à atteindre ses rêves et vivre de sa passion en gardant ses valeurs.

Et maintenant place à l’interview de cette femme qui a su monter son entreprise, la faire évoluer et grandir avec passion, mais pas seulement….

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QUESTIONS/REPONSES AVEC LA CREATRICE DODYNETTE

1/ Depuis combien de temps couds-tu ?

Je couds depuis bientôt 6 ans (que le temps passe vite !). J’ai commencé enceinte de ma fille à environ 1 mois de grossesse.

2/ A quel moment as-tu décidé que la couture deviendrait ton nouveau métier ?

Je ne l’ai pas réellement décidé, c’est un choix qui s’est imposé par lui-même.

J’ai monté mon statut de micro-entrepreneuse pour pouvoir répondre à la demande des personnes qui souhaitaient passer des commandes de créations textiles tout en étant dans un cadre légal.

Puis 3 ans plus tard, le blog est arrivé. Cette nouvelle aventure m’a emportée plus que de raison. Plus les gens aimaient les tutos, plus j’avais d’envies et d’idées. Je me suis laissée porter par cette énergie créative cousant du matin au soir.

Puis le jour de reprendre mon travail « classique » est arrivé.

Ayant vécu une « véritable épreuve » quelques mois auparavant, je n’ai pas réussi à reprendre le cours de mon ancienne vie.

J’ai eu besoin d’écrire de nouvelles choses, et de continuer cette formidable lancée.

Je me suis dit que la vie est trop courte et qu’il était temps de faire ce dont j’avais vraiment envie.

J’avais beaucoup de chance d’avoir tous ces retours positifs et je me suis « jetée dans le grand bain » vers l’inconnu sans filets.

Le blog est désormais mon travail.

Quand on y pense, il n’est pas si éloigné de ma formation de base.

J’ai été formée à la pédagogie et à la valorisation des compétences de chacun. J’exerce juste mon métier dans l’univers de la couture auprès de cousettes passionnées ^^ !

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3/ Quels traits de caractère te donne-t-on dans ton entourage proche ?

Je suis une passionnée !

Je ne suis pas quelqu’un de nuancée. Chez moi tout est noir ou blanc. Quand j’aime quelque chose, je m’y investis plus que de raison. La couture a pris cette place.

On dit aussi que je suis quelqu’un d’empathique, de droit et sincère.

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4/ Il y a 10 ans, où te voyais-tu et aurais-tu cru possible de devenir influenceuse ?

Alors là, je dois avouer que je ne savais même pas ce que c’était !

Je ne connaissais pas ce terme , j’étais au milieu des couches et des biberons en crèche.

5/J’imagine que tu consacres de nombreuses heures de travail à ton entreprise. Tu dois être polyvalente. Peux-tu nous en parler et y a-t-il des domaines où tu as pu déléguer un peu ta charge de travail ?

De nombreuses heures… je dirais plutôt qu’il y a en faite peu d’heures où je ne travaille pas.

Mes journées sont bien remplies quand mes enfants sont à l’école.

Et si je devais vous avouer quelque chose : parfois je travaille le matin de 6h à 7h avant de les réveiller (mais chut ne le dites à personne).

La polyvalence c’est compliqué. J’imaginais que je passerais beaucoup de temps à coudre. Ce n’est pas vraiment le cas : tout l’à-côté représente 80% de mon temps de travail.

Pour ma charge de travail j’ai appris à m’organiser, il y encore des jours ou c’est difficile : je n’ai que deux bras et je reporte ces choses au lendemain quand je me rends compte que « ça ne passera pas » dans le temps imparti.

J’ai aussi beaucoup d’aide de la part de mon mari et de mon équipe de testeuses dans la gestion et la modération de mes groupes Facebook.

J’en gère 4 en plus de ma page facebook, du blog, d’instagram, de mon travail sur les patrons.

L’un d’entre eux regroupe plus de 30 000 membres et nous approuvons une centaine de publications par jour !

6/Quel est ton plus beau souvenir ou ta plus grande surprise dans l’aventure Dodynette ?

Ma plus grande surprise c’est de découvrir tous ces gens qui se déplacent sur les salons pour me rencontrer.

Je suis toujours très étonnée de les voir venir vers moi avec le sourire et le plaisir d’être là tout simplement. J’ai commencé cette aventure toute seule sous ma machine. Désormais, il y a parfois plus de 3 000 000 de personnes avec moi quand je couds 😉

J’essaie de ne pas me piquer les doigts… ça se passe relativement bien ^^.

7/Quelle fut la plus grande difficulté d’entrepreneuse à laquelle tu as dû faire face ? Quelles solutions as-tu mises en place ?

Ma plus grande difficulté a été de continuer à croire en mon projet quand il ne me permettait pas encore d’en vivre.

Certains mois ce que j’encaissais était très limité et je devais travailler encore et encore pour pouvoir me rémunérer (un peu) sans compter mes heures.

Parfois j’ai travaillé la nuit, en vacances, les jours importants. Mais je n’avais pas d’autre choix si je voulais pouvoir faire avancer mon projet.

La solution a été les encouragements et le soutien de mon mari. S’il n’avait pas été là, je ne me serais jamais lancée.

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8/Quels sont tes nouveaux projets ? Comment voudrais-tu faire encore évoluer ton entreprise ?

Mon futur projet est de changer de statut. Je voudrais monter une SARL avec mon conjoint et que DODYNETTE devienne une entreprise à part entière.

J’aimerais également proposer mes patrons en version papier mais en l’état actuel des choses ce n’est pas encore possible puisqu’en micro-entreprise on ne peut déduire aucun frais. L’impression de modèles à plusieurs centaines d’exemplaires est un réel investissement (et une prise de risque aussi).

9/ Peux-tu nous dire combien tu as de partenaires et ce que ce réseau permet d’accomplir ensemble ?

Je ne saurais pas les compter ! Ils sont très nombreux et je les remercie chaque jour de leur confiance.

Ce réseau me permet de proposer de très beaux projets à mes lectrices : des concours, des codes promos, des défis, des idées à coudre mais également de m’aider au quotidien dans mon élaboration créative.

10/ Qu’as-tu envie de dire à ta TEAM* Dodynette à l’heure d’aujourd’hui ? (* Fan club, couseuses qui suivent Dodynette).

Un grand MERCI Pour tout ! Leur confiance, leur joie de vivre, les partages des magnifiques créations qui sortent de sous leurs machines !

On aurait tendance à penser que derrière un écran tout reste « cyber » et froid et qu’aucun lien ne se tisse.

C’est archi faux !

J’adore découvrir leurs créations, échanger avec elles et lire leurs commentaires. Leurs retours sont très importants pour moi.

Il y a des pseudos que je retiens et quand j’ai la chance de les rencontrer « en vrai » sur un salon créatif par exemple, l’émotion est là.

Je porte beaucoup d’attention à proposer de nouveaux projets, à organiser les choses pour que chacune puisse y trouver ce qu’elle est venue y chercher. Je ne passerais pas tant de temps s’il n’y avait pas ce lien entre nous et si ces relations n’étaient pas «vraies ».

Je ne me retrouve pas comme cette image qu’on plaque parfois sur les influenceuses. Je ne me considère pas vraiment comme telle. Je n’influence personne.

J’essaie juste de regrouper sur le blog des informations que j’aurais aimé trouver et je propose des patrons d’accessoires que je crée et imagine moi-même.

Ma team c’est pour moi : des supers nanas (désolées messieurs vous êtes en minorité sur ce coup-là) passionnées, des créatives au grand cœur.

Et je mets tout en œuvre pour ne pas les décevoir et faire en sorte qu’elles continuent à coudre d’encore plus beaux projets. Qu’elles se sentent fières d’elles sous leur machine.

Car il faut le dire : quand une jolie création est cousue, le talent vient d’elles. Ce n’est pas moi qui l’ai réalisée, elles ont fait tout le travail !

Et si mes explications ont pu les accompagner dans leurs réalisations : c’est pour moi la plus belle des récompenses !

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11/ Enfin que conseillerais-tu aux mamans entrepreneuses (tous métiers confondus) pour qu’elles réalisent aussi leur rêve ?

Je leur conseillerais de faire une étude de marché pour ne pas se lancer à corps perdu dans un projet qui ne soit pas rentable. On ne vit pas d’amour et d’eau fraîche (ou en tout cas, pas longtemps).

J’en ai moi-même fait l’expérience à mes débuts.

Il faut savoir « cibler » son activité, se remettre en question en temps voulu et travailler énormément.

Si vous pensez que ces conditions sont réunies : foncez ! Mais pas tête baissée. Personne ne vous dit de démissionner dans la minute si vous avez déjà une activité. Il faut du temps pour qu’un projet tienne la route.

La micro-entreprise permet cela : de cumuler plusieurs activités. Alors essayez un temps et vous verrez bien quel choix s’impose de lui-même. Ne vous mettez pas la pression.

Il n’y a pas de secret : les choses se passent bien quand on s’y retrouve et qu’on y consacre du temps.

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Merci Elodie d’avoir encore une fois partagé avec nous ton expérience. J’espère que tu inspireras encore de nombreuses femmes.

Merci à toi Nidillus ! j’ai adoré répondre à ton interview.

« 

Retrouvez Dodynette sur

Son site : www.dodynette.com

Son blog : https://blog.dodynette.com/

Sa boutique : https://boutique.dodynette.com/

Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC_1TmeqyamZcu_uQXqXK2rw

Facebook : https://www.facebook.com/tutocouturedodynette/

Instagram : https://www.instagram.com/api_dodynette/

 

Interview/Entretien

Rencontre avec Rémi Vidal, auteur du spectacle La Drôle d’Histoire de Joey.

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Rémi Vidal propose des spectacles musicaux pour enfants sur des rythmes rock plein d’humour et d’entrain. Il raconte l’histoire de Joey, un chien bleu, un lévrier pur-sang avec un avenir tout tracé mais qui rêve d’autre chose… Il décide de troquer sa vie pépère et luxueuse contre une vie de chien errant pleine d’aventures.

A Clisson, j’ai rencontré par hasard Rémi et j’ai bien eu envie de partager avec vous son univers. Autour d’un thé, il a accepté de répondre à mes questions… parce que je suis une petite curieuse…

1/ Pour commencer, peux-tu nous raconter ton histoire et tes études et expériences?

Né dans le Cantal, j’ai ensuite vécu à Toulouse plus de 10 ans. Niveau formation, j’ai eu un bac S, un IUT informatique, j’ai ensuite fait une fac d’Histoire de l’Art, suite à quoi j’ai travaillé quelque temps comme animateur dans des écoles et des centres de loisir.

En 2012 j’ai suivi une formation de musicien guitariste, puis j’ai donné des cours de guitare, de musique et de chorale aux enfants. À côté de ça, je jouais dans quelques groupes de rock de la région.

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2/ Tu as donc beaucoup de cordes à ton arc, quand et comment as-tu commencé les spectacles de Joey, d’où t’est venue l’idée ?

Le Jeune public s’est imposé à moi lors de mon expatriation à Berlin, de 2014 à 2018. Je dirigeais une chorale amateur francophone, les Frosh’n’Roll, et une des choristes, Noémie, faisait des spectacles pour enfants. Elle m’a recruté pour jouer dans une de ses créations, « La vie rêvée d’Olga », un conte musical à base d’accordéon de de Banjolélé, puis elle m’a encouragé à écrire mon propre spectacle. J’ai eu envie de partager ma passion, le rock, et nous avons créé le personnage de Joey (en référence à Joey Ramones). Les enfants adorent.

3/ Quelles valeurs souhaites-tu transmettre aux enfants à travers ton histoire, quelle morale ?

J’avais envie de dire que dans la vie, on a toujours le choix et que notre destin n’est pas tout tracé. C’est aussi une histoire de tolérance, d’ouverture au monde, pour casser les clichés et les aprioris.

4/ Quel a été ton moteur principal?

Mes enfants. J’étais très à l’écoute de leurs ressentis et leurs critiques face à mon spectacle. Leur soumettre le projet, c’était en quelque sorte le crash-test avant validation !

5/ Peux-tu nous parler de Joey, le chien bleu, quel est son caractère ?

C’est un chien qui a été élevé dans les bonnes manières, au sein d’une famille privilégiée, mais qui a toujours rêvé d’autre chose. Dans sa famille, les Lévriers, on fait de la course à pieds. Lui son truc, c’est plutôt le vélo. Les mariages entre chiens bleus, c’est pas trop son truc, lui voudrait vivre une vie de bohème avec les chiens des rues. Casse-cou, entêté, mais jamais méchant. Rêveur, un peu naïf mais avec les pieds sur terre. Il sait ce qu’il veut mais il ne sait pas trop ce qui l’attend. C’est un genre d’aventurier.

6/ Lors de tes spectacles, avec qui travailles-tu, où te produis-tu et quels sont tes partenaires ?

Je travaille souvent seul sur mes spectacles mais ponctuellement je suis en collaboration avec des metteurs en scène et des techniciens. Je me produis dans des écoles, bibliothèques, des petits théâtres, des salles des fêtes, dans la rue lors des festivals, sous des chapiteaux,… je suis un peu tout-terrain ! En ce qui concerne mes partenaires, je travaille également avec Trois petits points, une super maison d’édition spécialisée dans le livre audio Jeune Public.

Je recherche encore de nouveaux partenaires notamment une nouvelle boîte de production ou une compagnie pour diffuser mes spectacles. Et je suis toujours ouvert à de nouvelles collaborations !

7/ Comment travailles-tu ? Quelle est ton organisation et combien de temps as-tu besoin pour créer une chanson ?

Il y a trois phases bien distinctes et très différentes dans mon travail. La première, c’est la création, la plus difficile à estimer en terme de temps, puisque l’inspiration ne vient malheureusement pas sur commande. C’est souvent une alternance de creux et de pleins. On peut rester coincé quelques jours, et puis hop, tout se débloque parce qu’on a vu passer un chat, ou au beau milieu du petit dèj… J’ai besoin de beaucoup anticiper cette phase pour garder du plaisir. Créer avec des deadlines peut vite devenir un cauchemar.

La deuxième phase, c’est la phase technique. On relit, corrige et retouche les textes, je fais des maquettes de chansons. Pour les spectacles, il faut concevoir les accessoires, pour les livres audios il faut enregistrer en studio. C’est une phase qui demande de l’organisation, de la rigueur et de la réactivité.

Enfin, il y a la phase d’exploitation, c’est à dire la diffusion des spectacles et la commercialisation des livres audios. Et là, je dois avouer que je préfère déléguer. C’est une composante primordiale mais qui prend un temps fou. Et puis, démarcher des gens pour leur expliquer que ce que tu viens de créer est génial, j’ai du mal. Il vaut mieux qu’une tierce personne s’en charge. Et certains sont très doués.

Et sinon, pour créer une chanson, en moyenne il va me falloir 10 à 15 jours. D’abord je trouve un concept et j’écris des bouts de texte. Ensuite je trouve un air avec une ou deux phrases clés, et puis je brode autour jusqu’à tricoter toute la chanson. Je fais généralement un guitare-voix, puis j’arrange les instruments dans un second temps.

8/ Comme tu viens de nous le dire, La Drôle d’histoire de Joey c’est aussi des CD audio à écouter aux Editions Trois Petits Points. Ils sont disponibles sur le site de la maison d’édition ou à la Fnac.

Peux-tu nous raconter ta rencontre avec cette maison d’édition spécialisée dans le livre audio Jeune Public?

C’est encore un peu un hasard, c’est à Berlin, par l’intermédiaire de Noémie que j’ai rencontré Marion Bossuat, mon éditrice. Noémie lui a parlé de mon projet, je lui ai envoyé le script du spectacle, elle a été emballée et nous avons sorti le premier livre audio, « La drôle d’histoire de Joey », peu de temps après.CD-Artwork-Mockup-1-1024x691.png

9/ Y-a-t’il d’autres produits dérivés de ton spectacle ?

Il y a un projet de bande dessinée sur le feu, mais chut… C’est encore embryonnaire.

10/ Après 2 Cd audio édités de tes spectacles, peux-tu nous donner un indice sur la prochaine histoire de Joey ?

Joey va jouer le détective pour résoudre l’énigme du meurtre du maire de Trifouillis-Les-Os, Teddy Mercury. Rendez-vous au Printemps prochain pour en savoir plus.

11/ Enfin, vu que Noël est bientôt là, peux-tu nous dire quel sera le cadeau sous le sapin pour Joey ?

Une grosse bûche de Noël saucisse-chocolat-patée-frangipane à partager avec ses copains les Rex Pistols. Parce que l’hiver, faut pas se laisser abattre.

Merci Rémi d’avoir répondu à mes questions !

Pour toutes les lectrices et lecteurs intéressés, n’hésitez pas à visiter l’univers de Rémi vidal et Joey le chien bleu sur son site et sa page :

www.joey-le-spectacle.com

www.facebook.com/joeylespectacle/

Vous pouvez retrouver les cd à la Fnac ou en librairie ou sur la boutique Trois Petits Points en Cd ou mp3 téléchargeable :

http://www.troispetitspoints.audio/

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Bonnes fêtes de fin d’année à tous! 🙂

 

 

Evénements, Interview/Entretien

Rencontre et interview avec l’auteure Jeanne Taboni Misérazzi.

La semaine dernière, je suis partie une journée à Paris, non pas pour le Salon Création et Savoir-Faire car je manquais de temps, mais pour le célèbre Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil.

Pour ceux qui me connaissent bien, vous saurez que pour moi c’était encore un grand défi de ne pas ramener trop de beaux livres jeunesse à la maison (d’autant plus que nous avons bien souffert avec les cartons au déménagement…). Mes bibliothèques étant pleines à craquer, je pense que je pourrai bientôt proposer de la location au public  🙂

C’était aussi pour moi l’occasion de rencontrer la talentueuse Jeanne Taboni Misérazzi en dédicace aux Editions Les P’tits Bérets.

Auteure d’une centaine de livres, Jeanne sait manier sa plume et nous emmener là où son imagination gambade. Ses livres sont pour moi un support dans l’éducation de mes enfants car empreints d’un grand sens moral. L’humour ou la poésie sont souvent présents.

Ses livres jeunesse ont été publiés par plusieurs éditeurs notamment chez Bilboquet, l’Ecole des Loisirs, Les P’tits Bérets, Les éditions Lito, Hemma, Des ronds dans l’O, Utopique, Les petits croqueurs de livres, S-Active, Ratatosk, Miroir aux troubles, MK67, Bayard Presse ou encore d’Un Monde à l’Autre.

Petit à petit, certains de ses livres ont pris place dans ma bibliothèque pour le plus grand bonheur de mes enfants.

De l’imagination, elle en a à revendre. C’est une femme qui a les pieds sur terre, simple et avenante. Jeanne tire les gens vers le haut. Je la remercie de tout coeur d’ailleurs pour ses conseils.

Avant cette rencontre, Jeanne a accepté de répondre à mes questions concernant sa profession d’auteure. Aujourd’hui, je vous partage cet entretien.

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Question à Jeanne Taboni Misérazzi, auteure jeunesse.

    1. Pouvez-vous me raconter brièvement votre parcours (études, métier) et comment avez-vous commencé à écrire ?

J’ai d’abord été enseignante auprès d’enfants et d’adolescents en difficulté. J’écrivais de temps en temps mais sans avoir le projet d’être éditée. Et puis un jour, j’ai fait quelques envois et à partir du moment où j’ai reçu une première réponse positive pour une petite histoire ( Crocodile et les crêpes) dans le recueil : «  16 histoires à lire en pyjama » aux éditions Lito, l’aventure a commencé.

    2. Votre vécu vous a-t-il particulièrement influencé dans l’écriture de vos livres ?

Oui, le vécu influence l’écriture. Mon imagination se nourrit de tout et parfois de pas grand-chose : d’un mot, d’une phrase, d’une image, des rires d’un enfant, d’un évènement, d’une conversation saisie en passant et des mille et une petites choses de la vie.

    3. Votre première histoire « Crocodile et les crêpes » est parue en 2006 aux éditions Lito, comment êtes-vous entrée en contact avec ce premier éditeur ?

J’avais fait des envois en nombre de plusieurs petites histoires et les éditions Lito ont été les premiers à me répondre.

    4. Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ?

Difficile de répondre à cette question. J’écris presque tous les jours, souvent le soir.

    5. Quelles sont vos valeurs, celles que vous trouvez indispensables à transmettre aux autres ?

Le respect d’autrui, l’amitié, la solidarité, l’attention aux autres, la bienveillance, l’écoute…

    6. Comment choisissez- vous le nom de vos héros ?

Les noms de mes héros s’imposent à moi dès que l’idée de l’histoire trotte dans ma tête.

    7. Selon vous qu’apporte l’illustration à vos récits ?

Les illustrateurs et illustratrices apportent leur univers qui complète celui de l’auteur.

    8. Vous arrive-t-il de travailler sur des thèmes imposés par les maisons d’édition ?

Je ne travaille pas sur des thèmes imposés. Je réponds parfois à des appels à textes d’éditeurs pour des recueils sur un thème précis en puisant dans les histoires que j’ai en réserve.

    9. Quel est votre livre préféré parmi vos créations ? Pourquoi ?

Difficile de choisir un titre précis. J’ai un faible pour « Au Bois Bleu », « Il s’appelait comme moi », « L’arbre aux crayons ». Peut-être parce que derrière l’histoire il y en a une autre ?

    10. Quel est votre album préféré chez les autres auteurs ?

Il y en a plusieurs mais je vais vous citer seulement les deux derniers qui sont vraiment magnifiques. Il s’agit de « Rodrigo et les petits papiers » d’ Heyna Bé aux éditions de La Martinière et « Un petit air de liberté » d’Oulya Setti aux éditions Bilboquet.

    11. Pouvez-vous parler de votre prochain livre ?

Parmi mes prochains livres, j’attends tout particulièrement un roman qui a pour titre : « La photo de la brasserie ». Il s’adresse à des adolescents et aussi aux adultes.

…………………

Voilà, je vous conseille vivement de découvrir ses livres. Ils seront parfaits comme cadeaux sous le sapin!!

N’hésitez pas à suivre son travail:

Son site: http://taboni.e-monsite.com/

Son blog: http://tabonimiserazzi.canalblog.com/

Sa page facebook: https://www.facebook.com/jeanne.tabonimiserazzi

A bientôt et encore merci Jeanne !  🙂

………………..

ps: Au passage, je remercie les Editions Les P’tits Bérets et les éditions Balivernes  pour leurs conseils également sur le salon!